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 Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem)

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MessageSujet: Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem)   Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem) Icon_minitimeLun 19 Fév 2007 - 7:03

Le Mouvement démocrate est le nom d'un mouvement politique créé par François Bayrou à la suite du premier tour de l'élection présidentielle de 2007. Le principe de sa création a été adopté le 10 mai 2007 par une résolution votée par le Conseil national de l'Union pour la démocratie française (UDF). Le MoDem est censé prendre la forme d'un parti politique qui rassemblerait les centristes soucieux d'un positionnement central sur l'échiquier politique. En s'abstenant lors du vote de confiance au gouvernement Fillon, les quatre députés MoDem1 ont confirmé le positionnement de leur formation, à la fois en dehors de la majorité et de l'opposition parlementaires. source:wikipédia
Stand des Brochures


Site officiel du parti: http://www.udf.org/
Site officiel des jeunes du parti: http://www.jeunes-udf.org/
Site officiel du groupe au sénat: http://www.uc-udf.org/

Porte-parole: François Bayrou http://www.bayrou.fr/

Idéologie: Centrisme, Social-libéralisme, démocrate-chrétienne

Affiliation européenne: Parti démocrate européen

Couleurs: orange

133 bis, rue de l'Université
75007 Paris


Dernière édition par le Mar 14 Aoû 2007 - 20:46, édité 7 fois
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MessageSujet: Programme des éléctions 2007   Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem) Icon_minitimeJeu 22 Fév 2007 - 20:22

>>> Télécharger l'avant-projet législatif (.pdf): http://www.udf.org/legislatives_2007/avant_projet.pdf


« Un projet, c’est d’abord une vision qui résulte de l’analyse de la société française et de sa place dans le monde et en Europe mais aussi des attentes de nos concitoyens. Ce n’est pas un système ou une idéologie qui prétendrait donner les réponses avant les questions, c’est un guide pour l’action, c’est un cap pour demain » précise Pierre Albertini en introduction de l’avant-projet législatif.

L'avant-projet est articulé autour de cinq chapitres :
- La révolution civique
- Une véritable démocratie
- Croissance et solidarité
- Investissements pour l’avenir
- La France dans le monde et dans l’Europe

« A travers cette réflexion collective, c'est tout l'UDF qui a changé ( ) l'UDF a choisi d 'être une force autonome, responsable de son destin et du destin de la France : c'est la France que nous voulons représenter dans toute sa diversité. Ce projet nous allons l'accompagner, le faire vivre sans arrogance mais aussi sans complexe car nous sommes fiers des valeurs que nous portons ( ) C'est un projet humaniste, généreux que nous voulons présenter aux Français ».
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MessageSujet: Programme par "Pourquivoter.com"   Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem) Icon_minitimeVen 2 Mar 2007 - 10:50

Historique de l'UDF: source:wikipédia

Origines:
Il fut à l'origine fondé en 1978 sur l'idée de Jean Lecanuet et Jean-Jacques Servan-Schreiber pour aider le président Valéry Giscard d'Estaing à disposer d'un parti le soutenant lors des élections législatives. C'était une confédération de divers partis du centre et de la droite non gaulliste. Le nom provient du titre de son livre Démocratie française. Il comprenait 6 composantes :

le Centre des démocrates sociaux (CDS) trouvant son origine au MRP, parti démocrate chrétien attaché aux valeurs de la démocratie et inculquées par la religion catholique. Le CDS est devenu Force démocrate (FD) en 1995 ;
le Mouvement Démocrate Socialiste de France puis Parti Social-Démocrate (PSD) fusionné dans Force démocrate (FD) en 1995 ;
la Fédération Nationale des Clubs Perspectives et Réalités (CPR), devenue Parti Populaire pour la Démocratie Française (PPDF) ;
le Parti Républicain (PR), héritier de la Fédération nationale des républicains et indépendants, le parti de Giscard d'Estaing. Le PR quitta l'UDF en 1998 pour devenir Démocratie Libérale (DL) ; une minorité de DL choisit cependant de demeurer au sein de l'UDF et constitua le Pôle républicain indépendant et libéral' (PRIL)
le Parti radical (officiellement Parti républicain radical et radical-socialiste, dit aussi Parti radical valoisien) présidé en 1978 par Jean-Jacques Servan-Schreiber. En 2002, la plupart des valoisiens ont intégré la nouvelle UMP de Jacques Chirac et Alain Juppé ;
les Adhérents Directs de l'UDF (siglés UDF-AD), non membres de l'un de ces mouvements.

Le Centrisme:
Après avoir connu le succès dans les années 1970/1980 suite à l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République et au gouvernement de Raymond Barre, l'UDF apparut de façon croissante comme un syndicat d'élus et le partenaire de coalition naturel du RPR. L'« ouverture » conduite par François Mitterrand permit néanmoins au Parti socialiste d'obtenir le soutien ponctuel d'un groupe centriste spécifique à l'Assemblée nationale (Union du centre, UDC) et la participation de plusieurs membres historiques de l'UDF aux gouvernements de Michel Rocard, Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, notamment Jean-Pierre Soisson. PS et centristes de la « majorité présidentielle » furent également alliés lors des élections cantonales et régionales de 1992.

L'UDF fut l'alliée du RPR aux élections législatives de 1993 au sein de l'Union pour la France, et participa aux gouvernements d'Édouard Balladur puis d'Alain Juppé. En 1995, l'ancien Premier Ministre Raymond Barre devient maire et président de la communauté urbaine de la deuxième agglomération de France : Lyon.

L'UDF commença à se désagréger avec la perte d'influence de son fondateur qui ne réussit plus à surmonter les divergences des courants de pensée au sein du mouvement. Il n'y eut d'ailleurs pas d'UDF candidat aux présidentielles de 1988 et 1995 : Raymond Barre, candidat en 1988, n'était qu'apparenté, et l'UDF se déchira en 1995 entre partisans d'Édouard Balladur (CDS et une partie du PR) et de Jacques Chirac (comme Alain Madelin, Charles Millon, et l'ensemble du PPDF derrière Hervé de Charette).

Les élections régionales de 1998 entraînèrent une scission. Alors que plusieurs présidents de région avaient été élus avec les voix de l'extrême droite, François Bayrou, alors président de Force Démocrate et Alain Madelin, président de Démocratie Libérale, se divisèrent sur la condamnation de ces accords. Ce fut finalement la position de François Bayrou - refus des alliances avec le Front National (FN) - qui l'emporta et Démocratie libérale choisit de quitter l'UDF quelques semaines plus tard. Quelques dissidents de DL comme Gilles de Robien et François Léotard décidèrent de rester à l'UDF, au sein d'un Pôle républicain indépendant et libéral (PRIL).

La « Nouvelle UDF »:
Élu président de l'UDF la même année, François Bayrou décida d'unifier les différentes composantes de l'UDF pour créer un nouveau parti, marqué au centre. En novembre 1998, au Congrès fondateur de Lille, les adhérents approuvèrent le principe de la fusion entre FD, le PRIL et l'UDF-AD, tandis que le Parti Radical (PR) et le PPDF conservaient leur autonomie : la Nouvelle UDF était née.

Rapidement, François Bayrou affirma sa volonté de prendre ses distances vis-à-vis du RPR, menant lui-même une liste UDF aux élections européennes, face à la liste RPR-DL. Mais cette stratégie suscita des oppositions au sein des élus UDF qui furent nombreux à choisir, lors des élections présidentielles de 2002, de soutenir Jacques Chirac plutôt que François Bayrou. Malgré son relatif succès, François Bayrou, arrivé en quatrième position avec 7% des voix, ne put s'opposer à la création de l'UMP, lancée par Jacques Chirac et Alain Juppé dès le lendemain du 21 avril 2002 pour unifier les partis de la droite et du centre.

Une grande partie des élus UDF quittèrent le mouvement pour rejoindre l'UMP. Toutefois, aux élections législatives de 2002, l'UDF parvint, avec 29 députés, à conserver un groupe politique à l'Assemblée Nationale. Cette tribune lui permit d'affirmer sa différence en s'opposant à plusieurs reprises au gouvernement de Jean-Pierre Raffarin.

En 2003, après une campagne électorale dirigée par Benjamin Ferniot, directeur de cabinet de François Bayrou, Christian Blanc, ancien PDG d'Air France puis de la RATP, remporta au premier tour le siège de député de la troisième circonscription des Yvelines.

L'UDF retrouva un niveau de 12% des suffrages exprimés au premier tour des élections régionales de 2004 et aux élections européennes de juin 2004. Ce succès est en partie dû à l'alternative qu'elle propose aux électeurs de droite et du centre mécontents de la politique du gouvernement, notamment sur les questions sociales ; en partie à son engagement européen, qui lui permet de séduire au-delà de sa sphère d'influence traditionnelle. Lors des élections régionales 2004 le président de l'UDF François Bayrou, tête de liste UDF dans la région Aquitaine, a décidé, au second tour des élections régionales de 2004, de se désister, en faveur du candidat UMP Xavier Darcos . Au cours de ce scrutin, aucun autre candidat de l'UDF ne s'est désisté au second tour au profit d'un candidat du Parti Socialiste (France).

Après les élections européennes, l'UDF a quitté le PPE-DE, Parti populaire européen (Démocrates Chrétien) et des Démocrates Européens, jugé trop eurosceptique, pour fonder un nouveau parti européen du centre, le Parti démocrate européen qui forme avec les libéraux le groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE-ALDE) au Parlement européen.

Le 8 juin 2005, pour la première fois depuis 2002, l'UDF a refusé de voter la confiance au gouvernement Dominique de Villepin, à la suite du discours de politique générale que ce dernier a prononcé devant l'Assemblée nationale. La moitié du groupe des députés UDF a ensuite voté contre le projet de budget 2006 présenté par ce gouvernement ; les sénateurs Union centriste se sont abstenus.


L' « UDF libre »:
Les 28 et 29 janvier 2006, lors du Congrès extraordinaire de Lyon les adhérents de l'UDF (91,1% des votants) ont apporté leur soutien à la motion du président François Bayrou définissant l'UDF comme un "parti libre", au centre, indépendant des majorités et opposition de droite comme de gauche. Les partisans d'une alliance pré-électorale avec l'UMP, menés par le ministre Gilles de Robien sont marginalisés au sein du parti. Gilles de Robien avait été suspendu de ses fonctions exécutives au sein du parti suite à son entrée au gouvernement Villepin, contraire à la décision de non-participation de l'UDF.

Tout en soutenant pour la plupart la ligne défendue par François Bayrou, un certains nombre d'élus locaux de l'UDF et de parlementaires ont exprimé leurs réserves quant à son application trop radicale. Ils mettent en avant que l'UDF participe à de nombreux exécutifs de collectivités territoriales (communes, départements, région) aux côtés de l'UMP, ce qui la place toujours comme un allié naturel de la droite. Il est d'ailleurs à noter qu'il n'existe aucune collectivité territoriale de taille importante qui soit co-gérée par l'UDF et un parti de gauche.

Les députés UDF n'ont voté ni la confiance au gouvernement Villepin, ni la motion de censure déposée contre ce Gouvernement Villepin le 21 février 2006 par les députés socialistes.

Le 16 mai 2006, dans le cadre de l'affaire Clearstream 2, François Bayrou et dix autres députés UDF votent la motion de censure déposée par l'opposition (Parti Socialiste) contre le gouvernement Villepin. C'est la première fois depuis la création du parti en 1978 qu'un dirigeant centriste se rallie à un texte de cette nature. Toutefois, la position de François Bayrou est restée minoritaire au sein du groupe parlementaire de l'UDF qui compte 30 membres.

En réaction, Gilles de Robien, seul ministre UDF du gouvernement Villepin, a lancé, le 21 mai, le cercle Société en mouvement, favorable à l'appartenance de l'UDF à la majorité.

Le 10 juin, depuis Issy-les-Moulineaux, fief de l'UDF historique André Santini, Bayrou lance son appel à une Révolution Civique, en présence de Gilles de Robien, et aussi d'Aziz Senni, jeune chef d'entreprise qui avait été médiatisé lors de la crise du CPE.

L' UDF sur le plan international:
Le Parti démocrate européen, de tendance réformiste, centriste, est un parti politique européen initié le 16 avril 2004 par le Français François Bayrou et l'Italien Francesco Rutelli qui sont ses deux premiers co-présidents. Le leader de l'UDF a créé dans la foulée, fin février 2006 avec la New Democrat Coalition américaine, composante parlementaire du Parti démocrate, une « internationale », ou plutôt une Alliance mondiale des Démocrates.


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MessageSujet: Re: Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem)   Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem) Icon_minitimeDim 25 Mar 2007 - 6:25

Prises de position: source:wikipédia


L'Europe
François Bayrou est député européen de 1999 à 2002. Il affirme, en décembre 2004, son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne et demande - en vain - un vote de l'Assemblée nationale sur cette question.

L'année suivante, il fait campagne en faveur du Traité établissant une Constitution pour l'Europe, que les électeurs français consultés par référendum rejettent le 29 mai 2005.

La VIe République
Il a déclaré à plusieurs reprises souhaiter le passage à une VIe République. Le 5 avril 2006, il estime que la crise du Contrat première embauche (CPE) s'est soldée par « un effondrement des institutions » et que « le moment est venu ». Il propose une séparation des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui[4].

Régions
Parlant couramment béarnais, François Bayrou a fait de cette langue un vecteur pour défendre son attachement aux régions et à la ruralité.

Il s' est notamment prononcé pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, ainsi que le regroupement des deux Normandies.


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MessageSujet: Re: Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem)   Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem) Icon_minitimeDim 25 Mar 2007 - 6:44

ELECTIONS 2007:

Candidat: François Bayrou, 56 ans, 2ème candidature: 2002 (6,84%)

Biographie: François René Jean Lucien Bayrou est né le 25 mai 1951 à Bordères, entre Pau et Lourdes. Il est le fils de Calixte Bayrou, cultivateur, et d'Emma Sarthou (originaire de Serres-Morlaàs), agricultrice.

Il se marie en 1971 à l'âge de 20 ans et suit des études dans une classe préparatoire littéraire et à l'Université Bordeaux III. Il obtient l'agrégation de lettres classiques à 23 ans. Son père meurt d'un accident du travail, et, tout en enseignant, il aide sa mère à tenir l'exploitation. Il réussit à vaincre son bégaiement.

Il est l'auteur d'une biographie d'Henri IV, Le roi libre, qui a remporté un grand succès (300 000 exemplaires vendus). Il s'est lancé avec succès dans l'élevage de chevaux pur-sang de course.

Avec son épouse Élisabeth, il a six enfants (Hélène, Marie, Dominique, Calixte, Agnès, André) et douze petits-enfants.

Parcours politique: Jeune, François Bayrou est proche des mouvements non-violents, notamment de la communauté de Lanza del Vasto. À 30 ans, en 1982, il devient conseiller général, puis quatre ans plus tard député UDF des Pyrénées-Atlantiques. Enseignant laïc convaincu, d'inspiration démocrate-chrétienne, catholique pratiquant, c'est un fervent partisan d'une Europe fédérale.

En 1993, il est nommé ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement de cohabitation d'Édouard Balladur. Bien qu'il ait soutenu Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle française de 1995, et qu'il se soit opposé au projet de référendum sur l'éducation proposé par le candidat Jacques Chirac, il obtient dans le premier gouvernement d'Alain Juppé un portefeuille élargi à l'enseignement supérieur, à la recherche et à la formation professionnelle. Il veut alors intégrer au budget de l’État les investissements et la construction des établissements d’enseignement confessionnel, et intégrer à l’Éducation nationale les enseignants du privé. Le 24 janvier 1994, un million de Français manifestent pour défendre l'école laïque, et obtiennent le maintien de certaines dispositions de la loi Falloux. François Bayrou perd ensuite sa dernière attribution (la formation professionnelle) dans le deuxième gouvernement Juppé. Opposé à la dissolution de 1997, il quitte le ministère à la suite de l'arrivée au pouvoir de la gauche plurielle. Sa présence à ce ministère est remarquée pour sa méthode prudente et concertée en matière de réformes (critiquée par exemple par Claude Allègre, approuvée par Jack Lang) ; il y dirige une réflexion approfondie sur la condition des professeurs et des élèves qui inspire les documentaires de la réalisatrice Marie-Françoise Desmeuzes.

Élu en 1994 président du CDS, il crée en 1995, au congrès de Lyon, Force Démocrate (FD) en fusionnant le CDS et le Parti social-démocrate, de tradition laïque, d'André Santini. Il est élu en 1998 à la tête de l'UDF qui regroupe des partis du centre, dont FD, et de droite, dont Démocratie libérale (DL). Après les élections régionales de 1998, Alain Madelin et d'autres leaders de DL approuvent les présidents de région réélus grâce au soutien des élus Front national alors que François Bayrou réaffirme alors son refus de toute compromission avec l'extrême droite. DL quitte alors l'UDF, dont les autres composantes fusionnent la même année pour créer un parti unifié, la Nouvelle UDF. François Bayrou conduit, lors des élections européennes de juin 1999, la liste UDF, qui recueille 9,28% des voix ; il tient son engagement de siéger à Strasbourg et entre donc au Parlement européen, dont sa seconde de liste, Nicole Fontaine, obtient la présidence.

François Bayrou se présente comme candidat de l'UDF à l'élection présidentielle de 2002.

François Bayrou à Thyez en Haute-Savoie le 17 juillet 2006.Sa campagne connaît des débuts difficiles, avec notamment des sondages le créditant longtemps de moins de 5% des voix. Plusieurs leaders de l'UDF appellent à voter pour Jacques Chirac dès le premier tour. Lors de la campagne présidentielle, à Strasbourg, et pendant une altercation verbale avec des jeunes qui avaient insulté la Maire de Strasbourg, Fabienne Keller, avec laquelle il se trouvait[1], il gifle un enfant de dix ans qui essayait de lui faire les poches. Contre toute attente, François Bayrou se classe quatrième, avec 6,84% des voix, après Lionel Jospin et devant Jean-Pierre Chevènement. Il appelle Jacques Chirac, opposé au second tour à Jean-Marie Le Pen, à constituer une large coalition à partir de sa majorité de second tour. Jacques Chirac tente au contraire avec Alain Juppé de fusionner la droite et le centre dans un parti unique, l'Union pour la majorité présidentielle, rebaptisé ensuite Union pour un Mouvement Populaire (UMP). La majorité des parlementaires UDF, emmenés par Philippe Douste-Blazy, quitte ce parti pour l'UMP. Cependant, trente députés UDF sont élus et constituent un groupe parlementaire pour la XIIe législature (2002-2007), dont François Bayrou qui revient à l'Assemblée Nationale, élu dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

S'affirmant, dès la première question de confiance posée par le nouveau gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, opposé à « l'État-UMP », il annonce l'intention de se prononcer librement sur chacun des actes du gouvernement.

L'UDF obtient 12% des voix aux élections régionales et aux élections européennes de 2004, où progresse le nombre de ses élus conseillers régionaux et députés européens ; aux cantonales de la même année, le nombre de ses conseillers généraux et présidents de conseils généraux progresse également.

Pour les régionales en Aquitaine, avec 16% des voix, François Bayrou arrive en troisième position derrière la liste PS du président Alain Rousset, qui sera réélu, et celle de l'UMP radical Xavier Darcos, Ministre délégué à l'Enseignement scolaire. Devancée dans toutes les régions par l'UMP, l'UDF accepte la fusion de ses listes avec celles de l'UMP au second tour.

Au Parlement européen élu en 2004, l'UDF quitte le groupe parlementaire de droite du Parti populaire européen auquel appartient l'UMP, pour rejoindre, avec ses alliés du Parti démocrate européen, le groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe.

En 2005 et 2006, il s'oppose de plus en plus à la politique du gouvernement de Dominique de Villepin, sur son contenu et sur ses modalités - en particulier le mépris dans lequel est, selon lui, tenu le Parlement. Pour la première fois depuis son arrivée à la tête de l'UDF en 1998, il vote une motion de censure contre un gouvernement de droite : la deuxième déposée par le Parti socialiste contre le gouvernement Villepin, le 16 mai 2006 dans le cadre de l'Affaire Clearstream 2 (la première ayant été déposée en février 2006 lors de la crise du CPE).

Depuis fin 2004, il s'est démarqué de l'UMP, rejoignant parfois certaines revendications de membres du PS comme Dominique Strauss-Kahn. Il s'est ainsi vu contester la suprématie de son parti par l'actuel Ministre de l'Éducation nationale, Gilles de Robien, qui est favorable à un rapprochement avec l'UMP.

Lorsque le Parti socialiste a déposé une motion de censure le 16 mai 2006 contre le gouvernement Villepin, François Bayrou et dix députés de son groupe (sur trente) ont voté ce que F. Bayrou a qualifié de « censure franche » par opposition à la censure « des couloirs » (plusieurs dizaines de députés UMP partisans de Nicolas Sarkozy s'étaient rassemblés à la buvette de l'Assemblée Nationale). Ce vote de la motion de censure est une expression personnelle de chaque député UDF, et non une consigne de groupe.

Bien qu'adoptant une telle position envers le parti au pouvoir, le président de l’UDF a néanmoins apporté son soutien à la liste du candidat Alain Juppé à la mairie de Bordeaux en août 2006[2].

Postes et fonctions:
Postes:
1979-1981 : Chargé de mission au cabinet de Pierre Méhaignerie, ministre de l'Agriculture du Gouvernement Raymond Barre (3).
1981-1982 : Chargé de mission au cabinet d'Alain Poher, président du Sénat.
1984-1986 : Conseiller de Pierre Pflimlin, président du Parlement européen.
1986-1993 : Président du Groupe permanent de Lutte contre l'Illettrisme.
En 1994, il prend la présidence du CDS qu'il transforme en Force démocrate.
En 1998, il devient président de l'UDF.
Le 22 janvier 2005, il est réélu président de l'UDF avec 98,46% des voix.

Mandats électifs
Conseiller municipal
14/03/1983 - 12/03/1989 : membre du conseil municipal de Pau
20/03/1989 - 01/04/1993 : membre du conseil municipal de Pau
Conseiller général
22/03/1982 - 02/10/1988 : membre du conseil général des Pyrénées-Atlantiques
03/10/1988 - 27/03/1994 : membre du conseil général des Pyrénées-Atlantiques
30/03/1992 - 27/03/1994 : président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques
28/03/1994 - 18/03/2001 : membre du conseil général des Pyrénées-Atlantiques
28/03/1994 - 22/03/1998 : président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques
23/03/1998 - 18/03/2001 : président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques
depuis le 18/03/2001 : membre du conseil général des Pyrénées-Atlantiques
Député
02/04/1986 - 14/05/1988 : député des Pyrénées-Atlantiques
13/06/1988 - 01/04/1993 : député des Pyrénées-Atlantiques
02/04/1993 - 01/05/1993 : député des Pyrénées-Atlantiques
01/06/1997 - 21/12/1999 : député des Pyrénées-Atlantiques
depuis le 17/06/2002 : député des Pyrénées-Atlantiques
Député européen
20/07/1999 - 17/06/2002 : député
François Bayrou a démissionné de son mandat de député européen en 2002 afin de pouvoir à nouveau siéger à l'Assemblée nationale, estimant sa circonscription menacée par une candidature UMP.

Fonctions ministérielles:
30/03/1993 - 11/05/1995 : ministre de l'Éducation nationale du Gouvernement Édouard Balladur
18/05/1995 - 07/11/1995 : ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Insertion professionnelle du Gouvernement Alain Juppé (1)
07/11/1995 - 02/06/1997 : ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du Gouvernement Alain Juppé (2)

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MessageSujet: Re: Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem)   Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem) Icon_minitimeDim 25 Mar 2007 - 6:45

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MessageSujet: Re: Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem)   Chaises de l'UDF-Mouvement démocrate (UDF-MoDem) Icon_minitimeVen 20 Avr 2007 - 19:20

Spot de campagne officiel pour les élections présidentielles d'avril et mai 2007:

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